Dans un des derniers numéros du journal américain The Nation, on trouve une belle réflexion sur le 11 septembre. Elle est signée d’Ariel Dorfman, un écrivain et dramaturge ayant la double nationalité chilienne et américaine, qui est à ce titre bien placé pour savoir qu’avant le 11 septembre 2001 à New York il y avait eu le 11 septembre 1973 à Santiago. Comment réagir à un traumatisme collectif, comment surmonter la peur, la colère, la violence, sont les thèmes de cet article, auquel vous pouvez accéder (en anglais) par le lien suivant :
http://www.thenation.com/article/163056/epitaph-another-september-11
En le lisant, j’ai découvert que The Nation est le plus vieil hebdomadaire des Etats-Unis. Sa promotion repose depuis quelque temps sur une affirmation simple : N’APPARTIENT PAS à Rupert Murdoch (“not owned by Rupert Murdoch”). Et malgré ses 150 ans d’âge, et la diffusion déclinante de la presse, son tirage a pratiquement doublé au cours des dix dernières années. Les idées nobles se vendraient-elles à nouveau mieux que les ragots de caniveau ? C’est presque trop beau pour y croire.
Belle lueur d’espoir 🙂