J’ai découvert un photographe qui officie sous le pseudo de Janol Apin (pourquoi pas ?). Il consacre son travail aux stations de métro. Si un nom l’inspire, il met en scène son idée, et la fixe sur un cliché. Voici par exemple ce qu’il a vu à la station Monceau:
J’aime beaucoup sa fantaisie, qui augmente ici Mon seau en Mes Sots. Elle fait écho à celle du regretté Patrick Topaloff, qui avait écrit une chanson intitulée “l’Amour et le métro” dont chaque vers se terminait par un nom de station. La chanson s’achevait sur une scène de ménage:
Un jour qu’elle lavait les couches les Maillot
Elle lui dit: faignant, va vider Monceau
L’idée sera reprise plus tard par Pierre Perret, dans un tonitruant “Bercy-madeleine”, dont je vous entretiendrai peut-être un de ces jours.