C’était le soleil du solstice d’été, vu à travers le hublot d’un avion. Il se couchait lentement. Baudelaire murmurait à ma mémoire :
” Et le soleil, le soir, ruisselant et superbe
Qui, derrière la vitre où se brisait sa gerbe
Semblait, grand oeil ouvert dans le ciel curieux
Contempler nos dîners longs et silencieux…”
Sauf que, volant sur une compagnie low-cost, il n’était pas question de dîner, ni long, ni silencieux, ni d’aucune sorte.