Les nuits sont longues, les jours gris et pluvieux, mais le plus triste est passé. A compter d’aujourd’hui, les jours rallongent. C’est le solstice d’hiver. Nous remontons vers l’été.
Un ancien dicton plaçait ce point d’inflexion nycthéméral non pas le 21, mais le 13 décembre, puisqu’il disait : « A la Sainte Luce les jours croissent du saut d’une puce ». J’ignore à quoi est du ce décalage. Peut-être date-t-il d’avant le passage au calendrier grégorien.
D’ailleurs, la date des solstices n’est pas absolument fixe, en raison justement des imprécisions du calendrier. Il parait que le solstice d’hiver est déjà tombé un 20 décembre (au XVIIè siècle), et un 23 décembre (en 1903).
PS : renseignements pris, je fais moi aussi erreur : en 2011, le solstice d’hiver ce sera demain, 22 décembre. Notre puce dispose encore de vingt-quatre heures de repos avant de nous entraîner vers les beaux jours.
trop mathématique pour nos petites antennes !