Voici des poulets dont on nous dit qu’ils sont élevés « en liberté et en plein air ». Observons néanmoins qu’ils ont fortement tendance à rester sur le pas de leur porte. La nature ne les tente pas trop, avec tous ces bons aliments semi-industriels qu’on leur sert à l’intérieur.
Je me souviens avoir discuté il y a quelques années avec un paysan employé dans un élevage de ce type. – Vous mangeriez un de ces poulets ? lui avais-je demandé. – Euh… Oui, mais pas avant trois semaines : le temps de le purger de toutes les saloperies que je dois lui donner, et de le nourrir au bon grain, dans ma cour.