Petite flamme

La petite flamme est d’amour, mais elle est aussi de raison.

Au siècle des Lumières, on s’éclairait à la raison. L’Eglise voyait cela d’un mauvais oeil : certaines choses n’avaient pas à être mises en question ; penser par soi-même était inconvenant.

Diderot, qui n’était pas le moindre de ces « apporteurs de lumières », disait que s’il renonçait à la raison, il n’avait plus de guide. Il écrit, dans ses Pensées philosophiques : « Egaré dans une forêt immense pendant la nuit, je n’ai qu’une petite lumière pour me conduire. Survient un inconnu qui me dit : – Mon ami, souffle la chandelle pour mieux trouver ton chemin. Cet inconnu est un théologien. »

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