Une personne très chère à mon coeur prend des cours de chant. Au menu : technique musicale et solfège. Son professeur, pour ce que j’en connais, est excellent, quoique son enseignement ne soit pas toujours conventionnel.
L’autre jour, comme elle revenait de son cours l’air réjoui : – Qu’avez-vous travaillé aujourd’hui ?, lui demandé-je. – Nous avons chanté des notes repères, me répond-elle.
– Ah !… (Je n’en avais jamais entendu parler). Et c’est quoi ?
Elle se retourne en haussant les épaules. – Tu ne sais pas ce que c’est, des notes repères ? Non, je ne savais pas, j’étais sincèrement intrigué. J’insiste pour qu’elle m’explique.
– Enfin, le note repère !… Tu te fiches de moi ? Ce masculin intempestif me remet sur la voie. Bon Dieu ! (si j’ose dire) : le Notre-Père !…
J’avais oublié que son professeur était également homme d’église.
Evidemment quand on parlait en latin, il n’y avait pas risque de confusion: vivent les “Pater Noster” et au diable les”patenôtres”, paroles inintelligibles et vides de sens selon l’ami Larousse!