La vision récente d’un livre trônant dans un présentoir de station-service m’a rendu perplexe. Le titre en était : “La nouvelle minceur : comment maigrir avec le régime paléolithique” (Editions Alpen). L’ambiguité sautait aux yeux. La minceur ne peut être qualifiée de nouvelle que pour autant que les moyens d’y parvenir le soient aussi. Si le moyen est paléolithique, on peut raisonnablement douter que ce soit le cas.
Etant personnellement assez peu enclin à la lecture dans les stations-services, j’ai repris la route sans avoir feuilleté l’ouvrage, et donc sans savoir en quoi consistait le régime en question. L’hypothèse la plus convaincante qui me venait à l’esprit était : à manger avec un lance-pierre. De retour chez moi, n’y tenant plus, je me suis renseigné.
Le régime paléolithique consiste à manger ce que les premiers humains mangeaient spontanément, de façon naturelle. Bon. Sauf qu’on ignore précisément ce qu’ils mangeaient (ça dépendait grandement des lieux et des saisons). On sait en revanche ce qu’ils ne mangeaient pas : des produits laitiers, et des céréales (le site que j’ai consulté précise aussi, fort pertinemment, qu’ils ne consommaient pas non plus de conserves ni de produits transformés). Du coup, ni beurre, ni pain, ni pizzas surgelées. Il est cependant toléré de manger sa serviette, comme il est montré dans l’illustration ci-dessous.
Mes informations insistent sur un point essentiel : « La principale règle est de cesser de manger dès qu’on est rassasié ». Comme on voit, l’un des grands progrès que l’on a accompli depuis le paléolithique a été d’inventer un outil redoutable : celui qui sert à enfoncer les portes ouvertes.
La femme est un feu pour l’homme
car
L’homme est un dynosaure pour la femme (archaique, en voie de disparition …). Allumons-le feu pour qu’ils ne disparaissent …
Après des bisons et des bises…L’homme est un loup pour l’homme; la femme est une poule pour l’homme?
Les hommes et les femmes, les bouffons et les pouffes, la chasse et la tambouille… On court toujours après des bisons (qu’ on appelle aujourd’hui des contrats, ou simplement un boulot), mâles
et femelles se reniflent toujours. L’environnement change, l’espèce est la même. Paléolithique et modernité même combat : voir nos jumeaux de la préhistoire.
Alors résistons
Fini le(s) bouffon(s),
Non aux salades, à la mal bouffe
A leurs histoires de pouffes,
Fini le(s) bouffon(s),
Non à la diète, à toutes leurs chansons
D’un rire corrosif et salvateur pouffons
STOP au(x) REGIME(S) de OUF !
en fait tout s’est complexifié BETEment.
Mais avec l’ensauvagement actuel (cf le dernier décret paru au JO du 16 nov sur la réorganisation de la fonction publique qui va permettre de licencier les fonctionnaires), on va tous se retrouver
dans la JUNGLE ! et au “régime”
Je reprends le fil de cet échange avec un point de vue moins flou (et l’orthographe plus nette) que cette nuit :
Donc, la meuf « sexuellement attirante » et bien nourrie par des mâles en rut se tapait les meilleurs morceaux, cela se conçoit – quant à celle qui n’était pas callipyge, elle se faisait la
tambouille avec les déchets.
On voit comment une moitié de l’humanité (dont je fais partie) a légèrement progressé depuis l’époque paléolithique. Aujourd’hui, les dites femelles (belles ou laides) vont chercher le bifteck
(sauf exception) pour nourrir leurs mâles et leurs rejetons (idem). Épuisées par leurs multiples occupations, elles n’ont pas besoin de régime pour rester minces, sauf lorsqu’elles se gavent de
cochonneries. Par contre, elles absorbent des potions dégelasses et s’enduisent de crèmes ruineuses vendues par des enchanteurs (aux temps immémoriaux, la pommade était gratis).
Pour le sexe, rien n’a changé, la femelle qui sait se faire renifler… avec doigté attire toujours autant le mâle en chaleur, qu’elle soit bien foutue ou ronde peu lui importe . En clair, on est
toujours aussi ras de la touffe ou des pâquerettes depuis Lucy (ie) – tiens, tiens, tiens…
En conclusion, il y a en effet un lien entre la chasse, le désir (d‘accouplement) et le bouffe … qui paraît un peu moins explicite lorsqu’on s’aventure sur les terres nébuleuses du régime
amaigrissant. De ce pas, je vais en avertir mes amies de Elle & Marie-Claire !
Le régime paléolithique, c’est simple.
C’est courir après le bison et le manger cru (élimination de calories par le sport + élimination de calories par la transformation chimique de la viande crue effectuée par l’organisme). Ca c’est
pour les hommes.
Pour les femmes, c’est un peu différent : comme les meilleurs morceaux étaient apportés aux femelles les plus sexuellement attirantes, il y avait donc mécaniquement une sélection naturelle : seules
les plus belles femelles devaient être nourries ?
Simple, je vous disais …