Je m’abonne si tu t’abonnes

Une blogueuse, venue lire un de mes articles, me propose une sorte de marché : je m’abonne à ta “newsletter” si tu t’abonnes à la mienne.

Non. C’est gentil, mais non. En fait, ce n’est même pas gentil. C’est introduire une négociation là où elle n’a aucune raison d’être. C’est faire entrer une logique économique dans un lieu de vagabondage, de papillonnage, de liberté. Nous écrivons sur nos blogs ce qu’il nous plait d’écrire. Les lisent ceux qui veulent bien, librement. Gratuitement. Sans échange, sans retour, sans donnant-donnant. Je suis abonné à un nombre infime de lettres d’infos, et seule une poignée de gens sont inscrits à la mienne. C’est bien ainsi. J’aime que mes lecteurs fassent d’eux-mêmes la démarche d’une visite. Pas de caractère automatique. Pas d’obligation, pas de sollicitation, pas de rappel.

(Ceci dit, si vous voulez vous abonner, c’est facile : ça se passe dans la colonne de gauche, sous ma photo. Vous entrez votre email dans la case inscription à la newsletter. Plus on a d’abonnés, plus on monte dans le classement des blogs. Ça me permettrait peut-être de doubler François Fillon.)

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2 Commentaires
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patrick guillot

NON MAIS JE REVE !!! quelle audace !

Jacques Langlois

Il nous suffit de t’avoir à la bonne!