Une horde de géants nébuleux a envahi la scène immense. Empanachés, vaporeux, grotesques, ils se livrent à une sarabande effrénée. Pendant quelques minutes, un éclairagiste de génie met du rouge et du noir sur leurs convulsions, tandis que la bande-son, en décalage total, fait entendre un silence presque complet, juste un bruit d’air et d’eau.
Puis le ciel s’éteint lentement.
Vent, mer, nuages, tout est aspiré par la nuit.