Il y a le niveau épidermique : celui des réactions immédiates, instinctives, irraisonnées. Il y a le niveau organique : celui où on analyse les choses profondes, où on les dissèque, et où on en disserte. Mes interventions sur ce blog se situent entre les deux. Je m’efforce de commenter le moins possible l’actualité et l’écume des choses, comme j’essaie d’éviter la théorie et les systèmes. J’écris un blog qu’on pourrait dire hypodermique, ou sous-cutané.
C’est cet entre-deux que je vise, ce lieu où presque personne ne se tient, cette marge entre le public et l’intime, entre le superficiel et le dense, entre le fugitif et le stable, entre le volatil et l’essentiel. On peut croire que c’est une frontière, mais dès que l’on se tient dessus, on s’aperçoit que cela devient un pays.
© Elise & Leo Ziegler
je me suis surtout penchée sur la photo qui illustre votre textedu 31/3/12. Je reconnais les “cactus” du désert d’Arizona …le nom spécifique m’est inconnu et l’état cité n’est pas le seul. Bon
dimanche Monsieur Arbon