Lu récemment au détour d’un commentaire, quelque part sur le Net, cette phrase où je n’ai, hélas, pas décelé la moindre trace de second degré : « comme le disait Beaudelaire : “parceque c’est lui..parceque c’est moi”…» (sic)
Et moi, considérant que non, ce n’était pas lui, et qu’il n’était pas Beau, et qu’il manquait l’imparfait dans la citation, j’ai pensé : « comme le disait Monteigne : “sois sage ô ma douleur et tiens-toi plus tranquille”…»
J’ai même failli l’écrire, en réponse à cette personne, dans le fil de discussion du site où nous nous trouvions. Puis songeant que c’était une ironie inutile, et que la sagesse consistait, en effet, à laisser la douleur tranquille, je m’en suis abstenu.