Un grand débat national étant relancé sur l’identité de la France, il faut s’attendre à entendre beaucoup de considérations filandreuses et contradictoires, sur fond infiniment fluctuant de sous-entendus et arrière-pensées.
Il y a peu de chances que je me mêle de donner mon avis sur la question. Je tiens cependant, en guise de contribution, à rappeler cette vérité profonde qu’énonçait récemment un élève de lycée:
C’est une définition négative magistrale, qui définit la France par ce qu’elle n’est pas, et qu’elle est la seule à ne pas être. Je l’ai trouvée dans les perles du bac, et je me demande bien pourquoi. On aura beau convoquer Jules Michelet, Ernest Lavisse et Fernand Braudel, on n’ira pas plus loin dans l’expression synthétique de notre identité.