En marchant dans le bois, je ne croise que des personnes à l’air préoccupé. Sourcils froncés. Bouches serrées. Regards de biais, ou largement dans le vague. C’est assez curieux.
Une idée me vient à l’esprit : tous ces gens participent à un congrès de préoccupés, qui se tient non loin de là. C’est l’heure de la pause, ils en ont profité pour venir se dégourdir les jambes.
Ils cherchent des champignons. Très absorbant.