Mémoire de Delphes

Je garde de mes années de grec classique une tendresse particulière pour l’extraordinaire culture grecque.
On parle souvent de la civilisation judeo-chrétienne en parlant de l’Occident, mais pour moi, une bonne partie de ce qui nous éclaire est né sur les collines d’Athènes et les rivages d’Ionie. Me reviennent en mémoire les deux maximes inscrites sur chacun des frontons du temple d’Apollon à Delphes: “Gnoti seauton”, Connais-toi toi-même, et “Mêden agan”, Rien de trop. La sagesse par la connaissance, et la mesure…


Le soleil grec est celui d’une raison joyeuse.

S’abonner
Notification pour
guest

3 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
joyeux

Eucharisto ! Jean Pierre. Je ne suis pas encore allé à Delphes mais cela ne saurait tarder. L’île de Tinos m’a impressionné, elle qui fut la dernière à être occupée par les Turcs, du fait de la présence vénitienne et de la forte résistance chrétienne d’alors. Pigeonniers magnifiques, chapelles par centaines (trop ?), terrasses des durs labeurs de longs siècles, villages resserrés autours de leur église et de leur place où l’on danse, cause, boit et grignote se concurrencent sur cette île des vents, des serpents et de l’eau (sources et bains y sont nombreux, serpents aussi)… On y rêve d’y devenir pigeon blanc, libre comme Eole !
Quelques vaches, taureaux qui me semblent peu soucieux de castration…brebis et boucs…mulets hauts sur pattes encore au travail, fidèles à quelques vieux paysans, vestiges ensemble d’ un passé révolu mais si proche dans ces belles cyclades. On raconte que Dieu créant comme potier la terre, se secoua les mains de quelques mottes mouillées qui lui collaient aux doigts …et ainsi furent créées les cyclades au milieu des eaux ! Ah! les miettes !

Amitiés à toi et Claudine ! Je viens de rencontrer une vingtaine de français d’Athènes auxquels je donnais une journée de retraite à une heure de la ville en direction de Corinthe où nous avons une maison ( proche de VIVLIA, village de INOÏ)… Nous parlerons très bientôt de vous !

Maurice

arbon

Joli… Appelons ça un lapsus oculi?
En écho, cette formule de Baudelaire:
“Le ciel ironique et cruellement bleu”

nathalie

question 1 : il y a le “lapsus calami”, mais comment appelle-t-on le fait de lire une lettre pour l’autre ? Mon lapsus de lecture était le suivant : “les collines d’Athènes et les rivages… d’iRonie..” Et je trouvais qu’Argon avait comme toujours l’art de la formule…