Ne rasons toujours pas

On a déjà vu il y a quelques années ce qui peut arriver aux lettres lorsqu’on laisse libre-cours à l’imagination d’un typographe : il leur pousse des poils.

Eh bien c’est la même chose pour les trous noirs laissés à l’imagination des physiciens. Il leur pousse des poils. Des poils quantiques.

La première photographie d’un trou noir (prise en 2019)

Stephen Hawking, en élaborant sa théorie des trous noirs, avait mis en évidence ce paradoxe qu’ils ne pouvaient pas à la fois obéir aux lois de la relativité générale et à celles de la mécanique quantique, alors qu’ils relevaient manifestement des unes et des autres. Mais il n’avait imaginé que des trous noirs lisses, et pour ainsi dire chauves. Ajoutez-leur quelques poils, et soudain tout s’éclaire. Moralité : ne rasons pas non plus les trous noirs.

S’abonner
Notification pour
guest

0 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires