En revanche, je n’étais pas trop surpris qu’il patrouille près des lieux d’aisance. On sait en effet que depuis quelques jours le philosophe est atteint d’une forme aiguë de botulisme. Il cite en effet dans son dernier livre, à l’appui de sa démonstration (d’après la presse, moi je n’ai pas la capacité de lire ses bouquins), l’ouvrage d’un certain Jean-Baptiste Botul, intitulé “La vie sexuelle d’Emmanuel Kant”, qu’il a pris très au sérieux alors que c’est un canular dû à un journaliste du Canard enchaîné (pourtant, rien que par le titre et le pseudo, un esprit doté -même faiblement- d’humour aurait pu s’en douter).
Adhérer sans réserve à la pensée de Botul, c’est souffrir de botulisme. D’après Wikipedia, les symptômes classiques du botulisme “comportent le plus souvent une sécheresse de la bouche, des difficultés à avaler, une élocution incompréhensible, une vision double, des vomissements, une diarrhée importante”. Pas besoin d’être docteur (en philosophie) pour confirmer le diagnostic.
Aux chiottes, quand un quidam derrière une porte hurle qu’on lui passe le papier, on lui passe! Imagine dans quel état tu l’as laissé, ce pôv môssieu, qui devait, comme il dit, traiter les deux
choses séparément! C’est pourtant clair, non? Marron derrière et jaune devant. (comment sais-tu que c’était lui? parce que c’était toi?)