Ah! La cacophonie facebookienne…
Lire le “mur” virtuel sur lequel apparaissent les pensées qu’écrivent vos amis est une source de méditation perpétuellement renouvelée. J’y trouve aujourd’hui ces deux réflexions quasiment côte à côte:
1. La différence entre le totalitarisme de droite et celui de gauche est liée précisément au fait que dans le premier cas, le fétiche se trouve du côté de l’autre, de l’ennemi, tandis que dans le deuxième cas, le fétiche, c’est notre position elle-même.
(Oui, de temps en temps, on s’en prend une comme ça dont on ne sait pas d’où elle vient. Encore qu’ici, cette citation soit attribuée à un certain Slavoj Zizek, in Collectif, Traits de perversion dans les structures cliniques. Le courage me manque pour vérifier).
2. I need a DOLLAR, a DOLLAR that’s what I need !
Et là je me dis en me livrant à une déduction syllogistique primaire: si (pensée n°1) vu de droite comme de gauche, le fétiche est à gauche, et si (pensée n°2) le dollar est à l’évidence un fétiche, le dollar est donc manifestement un fétiche de gauche. Ça n’allait pas de soi, désormais c’est démontré…
Il y a des matins où je suis bien content de ne pas faire partie de tes amis sur Facebook. Je ne voudrais pas qu’on m’attribue ces réflexions politicô-philosophiques. Au passage, je comprends mieux
l’expression “aller dans le mur”!