Une conception extensive de la lingerie

J’avais parlé de lingerie l’an dernier à la Saint Valentin. Je récidive cette année, inspiré par la plaque de ce magasin que j’ai prise en photo dans une ville du sud de la France.

Le premier mouvement de mon esprit futile et léger, c’est de penser qu’en annonçant qu’il vend toutes ces catégories d’articles, le commerçant fait preuve d’une conception extensive de la lingerie, ce qui préfigure peut-être une évolution prochaine du catalogue de Victoria’s Secret. Passons sur ces prothèses mammaires qui (c’est de mauvais augure) laissent tomber leur double m, au lieu de le soutenir fermement. Passons aussi sur les gaines et les combinés, pour lesquels je me réjouis de voir qu’un marché subsiste encore. Mais méditons un instant sur ces prothèses capillaires inattendues. Quelles sont-elles, quelles peuvent-elles être ? Des perruques ? Difficile à imaginer, nous ne sommes pas chez un coiffeur. Ou alors… Mais oui, bon Dieu, c’est bien sûr ! Des perruques pubiennes : voilà l’explication !… Plutôt que de se soumettre à des séances régulières d’ “épilation de maillot”, comme on dit joliment, on rase intégralement (ci-dessous à droite), et l’on s’applique, par ordre d’abondance, la prothèse ticket de métro, la brésilienne, ou la toison classique.

Mesdames, finie la monotonie : vous vous changez ? Changez de foufoune !

Il y a cependant une autre façon de lire cette plaque. Je vous la livrerai demain.