E pur si muove

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© Robert and Shana ParkeHarrison

“E pur si muove” : et pourtant il tourne… L’homme tourne, il creuse son sillon, qu’il voudrait circulaire, en spirale maladroite, il s’est transformé en aiguille de grammophone, il lit les bruits du monde, la tête à l’envers, il est traversé par eux, il en vibre et les transmets. A qui, à quoi ? Quel pavillon recueille ces sons, ces voix, et les déverse dans l’oreille de quel maître ? L’homme ne sait pas. Il pense juste que ça pourrait tourner plus rond.

C’est curieux comme les photographes contemporains – et singulièrement ceux qui travaillent en couple – remettent en question la façon dont tourne le monde. Car il n’y a pas que cette photo de Robert et Shana ParkeHarrison. Il y a aussi Clark et Pougnaud, qui, dans le texte dont j’ai parlé récemment, confient joliment : « – Comment faire pour que le monde tourne moins vite ? On fait la sieste ».

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les cafards

une très bonne idée que celle de la sieste !