Un site « médical » en ligne nous informe sur les accidents vasculaires cérébraux, et nous en décrit les symptômes les plus courants :
- Une faiblesse musculaire ou un engourdissement du visage, d’un bras ou d’une jambe. Fréquemment, on constate une paralysie du bras et de la jambe d’un même côté (côté en fait opposé à celui de la lésion cérébrale) ;
- Des troubles visuels qui peuvent se manifester de différentes manières : perte d’une moitié du champ visuel, identique pour les deux yeux (hémianopsie), perte de la vision d’un oeil (amaurose) ou des deux, ou doublement de la vision (diplopie) ;
- Des difficultés de langage se traduisant par l’impossibilité d’articuler correctement (dysarthrie), impossibilité de parler (aphasie), mauvaise expression ou compréhension des mots ;
- Des pertes de sensibilité (contact, chaleur, douleur non perçues) allant du simple engourdissement à l’anesthésie d’une partie du corps ;
- Maux de têtes inhabituels et très violents sans cause apparente, accompagnés de nausées ;
- Perte d’équilibres, chutes, vertiges, manque de coordination des mouvements, etc.
- Et parfois troubles de la conscience, de la somnolence au coma.
Au cas où l’un de vos proches ou vous-même présenteriez de tels signes, le site conseille (sic): « sachez réagir promptement en appelant le 15 ».
Voilà. Si vous ne pouvez plus ni parler ni bouger, et a fortiori si vous êtes dans le coma, courez à votre téléphone, et appelez le 15!
Merci de ces précisions, docteur !
Excepté en cas de perte de connaissance brutale (fort rare), le malade a toujours quelques minutes devant lui pour appeler les secours s’il est seul (c’est tout l’intérêt du “bouton d’urgence” au
cou du malade chez les personnes âgées vivant seules). En réalité, le problème vient plutôt du fait que la personne victime d’un AVC préfère le plus souvent attendre “que ça passe…” et lorsque le
déficit est véritablement installé, il est souvent trop tard ! D’où l’obligation d’éduquer la population mais on se trouve alors face à une avalanche de faux positifs… qui encombrent les services
d’urgence. Il n’y a guère de solution parfaite…