Il y a une manie du “toujours plus” dont nous n’arrivons pas à nous affranchir. On dirait que nos cerveaux d’occidentaux ne savent pas traiter d’autre information que la quantité. Même la qualité s’exprime en termes de plus: plus de pixels pour une image, plus d’équipements pour une voiture, plus de goût dans nos assiettes, plus de bleu dans le ciel. Quand nous cherchons à vivre mieux, nous voulons plus de mieux. Nous sommes drogués à l’intensité.
Et si nous disons le contraire, nous pensons encore la même chose. “Less is more” est la formule révélatrice des partisans du détachement.
Ludwig Mies van der Rohe
Excellent !
“Ah! rêver de moins…” (autre façon d’écrire Mies van der Rohe)