En exergue d’un chapitre du livre d’Etienne dont je parlais hier, on trouve cette phrase de Pessoa:
La vie nous jette en l’air comme des cailloux, et nous disons de là-haut : Voyez comme je bouge.
Des cailloux, des dés, des osselets. La vie est peut-être cette enfant capricieuse. Nous n’avons droit qu’à un lancer, avant de retomber. C’est une joueuse compulsive. Elle ne s’intéresse pas au résultat de son tirage. Quand nous nous immobilisons à terre, elle est passée à autre chose. Partie.