Un jour, j’ai entendu quelqu’un parler de la Bible en disant qu’il ne s’agissait que d’une compilation d’histoires glanées ça et là : la Genèse à Sumer, le Dieu unique en Egypte, la non-violence de l’Evangile en Inde, et cela m’a fait le même effet que si j’avais entendu une personne affirmer : cette toile c’est du lin grossier, cet ocre de la simple terre de Sienne, ce carmin de la cochenille broyée, sans voir qu’elle parlait d’un Rembrandt.
Rembrandt, le Retour du fils prodigue
cette reflexion aurait t elle à voir avec la lecture du Royaume d’Emmanuel Carrère ?