Un ami m’a fait part d’un chiffre impressionnant : la population urbaine dans le monde augmente chaque jour de cent cinquante mille habitants (hypothèse basse). Ce résultat est dû à la combinaison de l’accroissement démographique global et de l’exode rural.
Cet ami appartenant à la corporation des architectes, il a l’air de considérer cela comme une bonne nouvelle, surtout que cela va durer pendant encore au moins vingt-cinq ans.
La réalité est malheureusement que ces nouveaux urbains s’installent beaucoup plus dans des bidonvilles que dans des logements neufs, ce qui est généralement synonyme de surpeuplement, de pauvreté, d’insalubrité, de saleté, encore que sur ce dernier point le fameux Dhobi Ghat (“quartier des blanchisseurs”) de Bombay constitue une curieuse tentative d’exception.