Le zizi de la Défense

En ces temps de crise et de chômage, un motif d’espoir pour les jeunes, c’est l’exemple lumineux que fournit l’un d’entre eux, qui, redoublant sa seconde année de droit à vingt-trois ans, vient de trouver un beau job d’étudiant: président de l’Etablissement Public d’Aménagement de la Défense. (Comme quoi, même si vos études ne sont pas particulièrement brillantes, le parcours professionnel peut se révéler admirable et fulgurant).

L’affaire devrait se conclure en décembre, si les petits cochons ne mangent pas ce jeune homme d’ici-là. Je dis cela, en sachant bien que le cochon est une espèce rare dans les Hauts-de-Seine. Mais on n’est jamais trop méfiant. Souvenons-nous des dernières élections municipales à Neuilly/Seine, lorsqu’il avait été question d’y parachuter le porte-parole de l’Elysée, un certain Martinon, et que la population neuilléenne, par nature frondeuse et imprévisible, avait manifesté contre lui sur la place du marché en criant: “Martinon, non, non!”

Un slogan formé sur le même modèle résonnera-t-il sous la grande Arche de la Défense?