Le serment du cochon

Mon ami Jacques Langlois, dont j’ignorais qu’il fût un lecteur assidu du télégramme de Brest, m’envoie cet article (telegramme.com 27 juin 2010), intitulé “Amendement Le Fur: le serment du cochon mobilise”, que je reproduis ci-après:

Hier matin, une centaine de personnes, hostiles à l’amendement Le Fur sur les élevages porcins ont déposé des algues vertes devant le bureau lamballais du député costarmoricain. Malgré l’absence de ce dernier, les manifestants (…) ont prêté «le serment du cochon» par lequel ils s’engagent à ce qu’il n’y ait plus de cochon industriel dans les assiettes bretonnes. Yves-Marie Le Lay, président de l’association Sauvegarde du Trégor, a rappelé que «ce serment n’est pas une guerre contre les cochons. Non, par ce serment, nous voulons démontrer que le cochon a de l’avenir en Bretagne mais pas le cochon industriel. Il y a d’autres alternatives».

tete_de_porc.jpgAu subtil commentaire  de Jacques (“Certains pensent que Le Fur dépasse la mesure”), je me contenterai d’ajouter cette réflexion pro domo : à la différence du cochon breton industriel, mon cochon avignonnais est entièrement bio. Il a été élevé par mes soins avec amour, humour et compassion. Je n’irai pas jusqu’à dire que je l’ai allaité, comme les femmes de Wallis et Futuna font, parait-il, avec les porcelets qui vivent chez elles, mais c’est tout comme. Je compte le partager chaque soir du mois de juillet avec une cinquantaine d’amateurs, et je précise que ça n’aura rien à voir avec les “saucisson parties” que certains veulent organiser à Barbès.

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