Les groupes et le pluriel

Mes amis sur Facebook me sollicitent quotidiennement pour que je devienne membre de groupes divers, multiples et généralement pittoresques. Cette semaine, en raison j’imagine de mes petits billets sur la Défense côté Cour, on m’a notamment proposé de rejoindre le groupe “Pour-que-Jean-Sarkozy-soit-Président-de-tout-tout-le-temps-tout-de-suite”, ou “Pour-que-Louis-Sarkozy-représente-la-France-à-l’ONU-après-son-passage-en-6è”.

Or, même si je suis parfois très tenté, je ne suis membre d’aucun groupe sur Facebook, à trois exceptions près motivées par le fait que leurs animateurs, que je connais personnellement, consacrent leur énergie à plein temps à la mise en avant de la chanson.

J’ai déjà eu l’occasion d’exposer certaines des raisons qui m’incitent à me tenir à l’écart (Slogans, utopies, et baisers de paix). Ne pas ajouter du bruit au bruit, du désordre au désordre. Ne pas prendre part. C’est pour cela que je commente rarement directement l’actualité.

Dans une chanson assez méconnue, le Pluriel, Brassens exprime exactement ma position: “Je suis celui qui passe à l’écart des fanfares. Bande à part, c’est ma règle”.

Il soupire, et je soupire avec lui:
“Dieu que de processions, de monômes, de groupes / Que de rassemblements, de cortèges divers / Que de ligues, que de cliques, que de meutes, que de troupes…”


S’il avait connu l’ère numérique, il aurait vu que ça ne s’était pas arrangé…

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jacques langlois

Si je faisais partie de tes amis (sur Facebook), je te proposerais de t’inscrire au groupe sarkozyste “Pour-que-les -blogs-soient-ouverts-le-dimanche”…