Festivals sur Loire

Nous avons passé dernièrement quelques jours « sur Loire ». D’abord à la Charité (sur Loire), puis à Sully (sur Loire) où se déroulaient respectivement le festival du mot, et le festival de musique « de Sully et du Loiret ».

Le premier nous a offert, entre autres, un remarquable spectacle de Michel Arbatz sur le testament de Villon, et une intéressante causerie sur les toponymes, où nous avons appris que les habitants de Villechien (50) s’appellent les Toutouvillais, et ceux de Poilly-lès-Giens (45) les Polissons.

Le second fut l’occasion de découvrir un extraordinaire pianiste de 21 ans. Jamais encore je n’avais vu quelqu’un d’aussi jeune pénétrer à ce point la musique, et en restituer avec autant d’intelligence et de subtilité la force, l’émotion, les nuances. Son nom: Ismaël Margrain. Celui-là, si les petites souris ne le mangent pas, on n’a pas fini d’en entendre parler.

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Le programme de son concert était, entre chaque morceau, commenté par un musicologue érudit sans être pédant, et très drôle, qui nous raconta qu’après avoir entendu l’opus 111 (32è et dernière sonate pour piano de Beethoven), Wagner aurait confié, subjugué: – Voilà la musique de l’avenir. Après cela, on n’a plus qu’à devenir végétarien.

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