Je ne suis jamais allé à Arbon. Ni à Arbon en Suisse, au bord du lac de Constance, ni à Arbon en Haute-Garonne, dont une amie m’a envoyé cette photo.
© A. Champeville
Je constate avec plaisir que l’arrivée dans cet Arbon pyrénéen doit se faire à vitesse réduite. Cela me paraît une prescription fort judicieuse. On ne peut – ni ne doit – traverser Arbon à la course. Pour en goûter les ombres subtiles, les lumières chaudes et les grandioses perspectives, il est indispensable de prendre son temps.