Les anachorètes vivent à l’écart du monde (c’est même étymologiquement ce que veut dire ce mot), et ils vivent seuls. Les cénobites vivent aussi à l’écart du monde, mais en petites communautés. Les premiers sont des ermites, les seconds les ancêtres des moines.
Sous l’angle de l’ambiguité phonétique, je range sans hésiter Paphnuce, dont je parlais hier, avec les cénobites. Et il est vrai qu’à cause de leur nom, ces personnages ont provoqué beaucoup plus de plaisanteries que leur existence austère n’aurait dû en susciter. On se souvient qu’Apollinaire, dans un poème écrit pendant la grande Guerre, mentionne une cagna qui s’appelait les cénobites tranquilles. De même, dire ces pieux cénobites pourra paraître pour le moins prétentieux. Quant à parler de pères cénobites, cela évoque involontairement une mortification à laquelle ces saints hommes, à ma connaissance, ne se livraient pas.
Merci pour vos précisions Câline mais je vous assure qu’il y a un lien avec le “Prince Albert”… 😉
Selon l’hagiographie officielle Paphnuce était plutôt un anachorète, père du désert et non « père cénobite »… aucun lien avec le P®ince Albert.
Le Prince Albert serait-il donc un Père Cénobite ?
le mystère est enfin “percé” !