Le beau métier d’assureur

L’épidémie annoncée de grippe A pose, entre autres, un problème aux organisateurs de spectacles. En cas de passage au stade 6 de la pandémie, les rassemblements publics seraient interdits. Donc, plus de concerts, plus de théâtre, plus de festivals.

Dans leur grande prévoyance, les assureurs ont depuis le 25 avril exclu la grippe A des garanties des contrats annulation. Une surprime est demandée, s’élevant à 10% des dépenses de production engagées pour le spectacle, avec des plafonnements tels qu’on peut difficilement encore parler de couverture de risque. Comme le dit Jules Frutos, le président du Prodiss (Syndicat des producteurs, des diffuseurs et des salles de spectacle): on nous vend la baguette au prix de la boulangerie!


Mais peu importe: mon prochain concert est prévu pour le 16 décembre à l’Européen à Paris, et je maintiens avec assurance (quoique sans) qu’il sera comme prévu assuré par mes soins.

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maurice joyeux

Bravo et merci Jean Pierre pour ce réel courage. Tu feras salle pleine. Je compte bien être dans la salle et plein de mes amis auprès desquels le Tam tam est en cours de résonnance !