Je suis désolé d’infliger cette lecture aux âmes sensibles, mais puisque j’ai entamé une série sur les gestes vétérinaires, je poursuis avec la castration.
Le souvenir que j’en ai concerne un bovillon déjà costaud de 18 mois, qui incontestablement “duos habet” (ou plutôt habebat) “et bene pendantes”, comme on disait au XIIIè siècle.
L’opération consiste à inciser le scrotum, à dégager un des deux testicules, à l’envelopper dans un linge, et à tordre jusqu’à ce que le cordon spermatique cède. Il vaut mieux que la bête soit fortement maintenue.
On répète ensuite la manoeuvre avec l’autre testicule, sans relâcher le maintien de l’animal.
Après quoi on met un peu de poudre antiseptique dans les bourses désormais vides, on ramasse les testicules, on les rebaptise “rognons blancs” et on les fait frire à la poële avec de l’ail et des oignons.
Le souvenir que j’en ai concerne un bovillon déjà costaud de 18 mois, qui incontestablement “duos habet” (ou plutôt habebat) “et bene pendantes”, comme on disait au XIIIè siècle.
L’opération consiste à inciser le scrotum, à dégager un des deux testicules, à l’envelopper dans un linge, et à tordre jusqu’à ce que le cordon spermatique cède. Il vaut mieux que la bête soit fortement maintenue.
On répète ensuite la manoeuvre avec l’autre testicule, sans relâcher le maintien de l’animal.

Non, non, je ne suis que le boute-en-train !
Jacques, très drôle, cette saillie!
Normal qu’un musicien nous explique comment on fait un boeuf!
MMMMmmmmhhh,
Bon appétit !
On peut aussi ligaturer les bourses sans inciser, les deux ensemble, et chaque jour resserrer le lien d’un tour. Au bout d’une semaine ou deux, ratatinées et désséchées, elles tombent d’elles même. Ce n’est pas réservé aux torillons. Ca fait tomber l’agressivité.