Une amie part à la retraite. Elle quitte Paris et s’installe en province. Elle vend son appartement, se défait de ses meubles, s’éloigne de la plupart de ses relations. — C’est vraiment une page qui se tourne, me dit-elle.
Puis elle me cite cette phrase étrange qu’elle dit avoir lue quelque part : « vieillir c’est comme courir vers le pôle avec de moins en moins de vêtements ».
Peut-être, mais il s’agit tout de même de ne pas perdre le nord!