Une publication irrespectueuse

L’intelligence artificielle mise en œuvre par Facebook pour la reconnaissance d’images est d’une pruderie à toute épreuve. Dès que j’ai voulu partager ma publication d’hier sur le réseau, elle a été censurée. Il n’a pas fallu plus d’une minute. Elle ne respectait pas les « standards de la communauté ». Cachez les seins, jeunes ou vieux.

Ce qui est curieux, c’est qu’on m’autorise encore à la voir. Ça ne durera probablement pas. Je suis fiché. Cet incident est inscrit dans mon dossier. A la prochaine incartade on m’interdira l’accès au réseau. Je risquerais d’en altérer la légendaire pureté.

Quoiqu’il en soit, pour l’heure, je reste maître de mon blog. J’invite mon lecteur à s’y référer directement, sans passer par Facebook, et à s’y abonner (en haut et à droite sur mon site). Aucun spam, aucune pub. Juste un message matinal dans sa boîte mail, qu’il choisira d’ouvrir, ou pas.

 

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SERIGNAT Bruno

Je comprends parfaitement ton étonnement, voire ton irritation. La même mésaventure est arrivée en 2011 à un enseignant. Celui-ci souhaitait renvoyer ses lecteurs de Facebook vers une émission de télé traitant de l’histoire de la peinture au moyen d’une reproduction de “l’Origine du monde” de G. Courbet : il fut censuré et attaqua Facebook en justice (je ne sais ce qu’il advint de cette plainte). Ce qu’il faut toutefois comprendre, c’est que Facebook fait parcourir son réseau par des milliers de robots chargés de vérifier, entre autres, les liens et la conformité des images à leur charte de bienséance. Or, si Facebook autorisait à ses robots de tolérer les nus, le réseau serait immédiatement envahi par des millions de contenus pornographiques… Traiter de façon isolée chaque cas particulier – comme cela a été suggéré – est du domaine de l’irréalisable car demanderait des interventions humaines trop nombreuses (et donc trop coûteuses). Je ne prends nullement la défense de Facebook dont je sais certaines faiblesses mais je ne vois pour ma part pas comment résoudre ce problème de la nudité (il est impossible, par exemple, d’écrire un article de gynécologie avec illustrations sans être censuré). Peut-être faut-il se résoudre à accepter que Facebook ne puisse pas tout.

Laurent Dunoyer

Mais oui, c’est bien mieux d’aller directement à ce blog savoureux et de s’affranchir de ce Facebook douteux