Commencer par un pas de côté.
S’extraire du trafic, se placer sur le bord de la route.
Marcher un moment à l’écart, entrer dans sa propre respiration, ouvrir les yeux sur le monde.
S’asseoir.
Regarder.
Voici tout ce qu’il y a à faire.
Regarder quoi ?
L’arbre,
la lune,
la mer,
la montagne,
la rivière,
la pierre sur le sol,
le feu de bois,
le vent.
Ou bien
le pêcheur,
la danseuse,
le laboureur,
l’écolière,
l’artisan,
la passante,
le mendiant.
Puis ayant bien et longuement regardé, écouté,
humé, senti, réfléchi,
admiré, accueilli, éprouvé, rêvé,
jusqu’à l’émerveillement,
jusqu’à la paix,
repartir et s’arrêter un peu plus loin.
Ou rester là.
4 réponses à Tout ce qu’il y a à faire