Il dit qu’un tatouage, c’est un signe que l’on arbore mais qu’on adresse d’abord à soi-même ; que c’est une manière de revendiquer ses blessures, de les domestiquer, de les faire siennes ; que souvent, cela part d’une cicatrice, et qu’à partir de la courbe que dessine cette cicatrice, on dessine autre chose, qui la camoufle tout en la mettant en valeur.
Il dit qu’un livre, c’est la même chose, et que s’il n’a, quant à lui, aucun dessin sur le corps, la vie lui a laissé, invisibles, de profondes entailles ; que le livre qu’il écrit sera comme un tatouage autour de celles-ci ; et que ce qu’il y raconte sera vrai, autant qu’est vrai le tatouage sur la peau du tatoué, à laquelle il appartient comme l’originelle blessure.
Superbe photo d illustration que je découvre à l instant!
Si “il” c’est toi, je te lirai à coup sûr 🌺
Mpi aussi! Tiens-nous au courant!