La santé, dit-on, c’est le silence des organes. Mon corps est silencieux. Il l’a presque toujours été. J’écoute ce silence. J’apprécie ce cadeau qui m’est fait. Voici encore un privilège dont j’ai la fortune de jouir : ce silence, de mes cheveux à mes orteils.
Quand la souffrance viendra, je voudrais avoir la force de ne pas me plaindre, et faire mémoire de la chance que j’aurai eue.