Petite fête

Hier soir, je ne sais pas si vous en avez entendu parler, une petite fête s’est improvisée dans la capitale. Quelques amis se sont réunis près de l’Arc de Triomphe pour fêter un match de foot victorieux. Tout les participants semblaient joyeux et très satisfaits.

Moi qui, d’habitude, me tiens à l’écart de ce genre de sauteries, je m’y suis laissé entraîner par ma femme. Eh bien je suis content d’y être passé. C’était une sorte de carnaval, sans musique mais avec des drapeaux. Mais j’étais bien content aussi, deux heures plus tard, de rentrer chez moi.

Merci aux Bleus, et bravo à tous !

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Claudine Plas-Arbon

Certes mais connaissez-vous beaucoup d’attroupements de centaine de milliers de personnes de tous horizons, avec une moyenne d’âge inférieure à 25 ans qui se déroule sans aucun dérapage, ni excès en tous genres (alcool etc…). De mon point de vue, le risque de dérapage est inévitable à ce type de manifestation et ce n’est pas un problème de banlieue, ni d’origine sociale (comme votre post le laisse entendre). Le rôle de la police est d’empêcher ces dérapages. Cette manifestation très joyeuse et dans l’ensemble paisible était un moment de communion rare autour de ce qu’il a de meilleur dans une nation, avec un sentiment d’unité.

SÉRIGNAT

Alors là, je ne vous suis absolument pas : bien sûr que c’est un problème de banlieue ! Une de mes amies qui habite rue Lord Byron, à deux pas du drugstore, le sait bien : chaque weekend, c’est la banlieue qui déferle à cet endroit et plus particulièrement le 93. Les casseurs cagoulés qui viennent chaque fois agrémenter les réunions populaires de leur participation festive viennent tous de l’extrême-gauche qui, je le crois, ne recrute ni à Neuilly, ni dans le 16ème arrondissement (ou rarement). Libre à vous de croire que la banlieue, surtout d’origine étrangère, aime la France et ce qu’elle représente (rappelez-vous les matchs où l’Algérie ou le Maroc perdaient face à l’équipe de France et l’envahissement du terrain par les “jeunes”). Personnellement, je n’aurai pas cette naïveté : j’ajoute que mon fils qui est prof d’histoire dans les quartiers difficiles du 94 me raconte les enfants qui parlent mal le français, ne savent ni lire, ni écrire et font de l’antisémitisme leur pain quotidien… ainsi que le mépris des “filles”, souvent bien mieux notées qu’eux. La banlieue (j’y habite), c’est certainement M’Bappe et son extraordinaire talent footballistique mais c’est aussi les zones de non-droit qui se multiplient : ne pas le voir, c’est encourager à la rupture et, à terme, à l’affrontement.

Bruno Sérignat

Mon fils était également sur les Champs-Élysées pour fêter la victoire de l’équipe de France mais il fut bien content d’être rentré lorsque nous avons appris la destruction du Drugstore et de plusieurs autres établissements ainsi que les passages à tabac de quelques badauds dans les rues adjacentes et ce en dépit “du service d’ordre le plus important jamais déployé pour ce type d’événements” (dixit le Ministre de l’Intérieur). Comme quoi, avec les banlieues, le meilleur ne va jamais sans le pire !