ne-pas-repondre@grand-debat.fr

Vendredi soir, il m’est venu l’idée curieuse de prendre part au grand débat. Pourquoi ? Je n’en sais rien. J’avais bu un peu de vin, j’étais d’humeur causante, mon nouvel ordinateur me tendait son clavier : je me suis connecté au site, et hop ! je me suis inscrit.

En guise de confirmation de mon inscription, je reçus un courriel <ne-pas-repondre@grand-debat.fr>. J’eus l’impression qu’on m’enjoignait d’en rester là. J’ai passé outre. Ce n’était pas que j’avais des choses très originales ou particulièrement intéressantes à dire, mais pour une fois, contrairement à mes habitudes, j’avais envie de m’exprimer sur les affaires publiques, et par ailleurs il ne m’avait pas frappé ces derniers temps qu’une pensée originale ou intéressante fût requise pour prendre la parole.

Comme je n’avais nullement l’intention de traiter tous les thèmes proposés, encore moins de répondre en détail aux questionnaires, je suis allé directement au chapitre de la transition écologique. Je serai probablement mort lorsque les effets des changements en cours se feront durement sentir, néanmoins c’est le seul sujet qui soit vraiment important. Si la Terre devient invivable, à quoi servira d’avoir sauvé quelques emplois ici ou combattu quelques terroristes là ?

J’ai zappé les questions pour déposer dans la zone de commentaires une idée qui n’est sans doute pas nouvelle et que je n’ai pas étudiée dans les détails, mais qui dans son principe est sérieuse, et que je révèlerai demain matin sur ce blog.

Ceux de mes lecteurs qui trouveraient insupportable d’attendre vingt-quatre heures pour la connaître peuvent aller la chercher sur le site du grand débat. Et ceux qui, à l’inverse, ne sont pas intéressés à l’entendre n’auront qu’à sauter une journée et revenir ici mercredi.

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