Marc Ogeret

C’était un grand interprète, qui s’était aventuré sur tous les terrains de la chanson, sauf les plus faciles. Jean Genet, François Villon, Aristide Bruant, les chants de la Commune, Aragon, des Chansons contre, des Chansons de révolte, des Ballades d’autrefois : tout ce répertoire, il nous donnait à l’entendre avec une intensité sans emphase, une humilité vraie, une sensibilité sans manières, une émotion sincère et toujours intacte. Il était au service des œuvres qu’il avait choisies, sans jamais chercher lui-même à briller. Et il fut, grâce à cela, un exceptionnel passeur.

L’ami Pierre-Louis Basse dit que l’Affiche rouge vient de perdre son plus bel interprète, et il a raison.

J’ai la chance de connaître sa fille Zoé Ogeret, son gendre Jorge, et son petit-fils Victor. Ce sont des personnes admirables, à qui je dis que je les aime.

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