Eh bien voilà, Jean d’Ormesson est mort. J’ai appris cela hier midi, alors que j’étais chez Maman. Il était son exact contemporain, à six semaines près, et lorsque j’ai distrait Maman de sa lecture pour lui annoncer la nouvelle, elle a fait — Oh !… puis s’est remise à lire. — Tu t’en rappelles, Maman, de Jean d’Ormesson ? — Bien sûr. Je l’aimais beaucoup. Et je peux te le dire : il m’aimait beaucoup aussi !
Elle replongea dans son livre, revenant sans cesse sur le même paragraphe, oubliant dans l’instant les souvenirs qu’elle venait juste d’imaginer.
Profitons au maximum de nos anciens bien aimés et après faisons les vivre dans nos pensées, dans nos cœurs et dans tout ce qu’ils nous laissent en héritage.
Pensées amicales pour vous deux
Armelle