Graffitis et air du temps

A propos de gilets jaunes, un photographe dont je n’ai malheureusement pas noté le nom s’est livré à un travail sur les graffitis produits par le mouvement.

On a beaucoup commenté les slogans qui, en mai 68, avaient fleuri sur les murs. « Sous les pavés la plage », « Il est interdit d’interdire », « Soyons réalistes, demandons l’impossible ». L’utopie soufflait fort. L’optimisme les animait.

L’air du temps, depuis, s’est bien assombri. « Travail – famine – pâtes-riz », « Je “vœux” dormir avec toit », « + de banquise, – de banquiers ». L’humour grince, l’inquiétude domine, et les protestations contre la précarité, et le mal que l’on fait aux hommes et à la terre.

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