Bien que j’aime les épitaphes, et celle de La Fontaine en particulier, je ne me suis guère jusqu’ici préoccupé de la mienne. Or, hier, comme j’essayais de prolonger en chanson ma réflexion de la veille, un petit huitain m’est venu. Je me dis qu’il pourrait peut-être faire l’affaire, mais j’espère avoir encore, bien sûr, le temps d’y réfléchir.
J’ai traversé l’existence
Furtif et oublieux
En quête d’indifférence
A moi-même et à Dieu
Pas de destin qui m’appelle
Ni d’œuvre à accomplir
La vie était simple belle
Et à saisir
“Vous êtes la lumière du monde”. Matthieu 5.14.
Coucou ! Bonjourssssss ( on a du retard )
J’aime beaucoup ton pti huitain, mais je l’aimerais encore plus ( ça ferait bocou-bocou ! ) si la vie n’était pas ” juste ” belle ; tu sais faire moins mooooderne et plus élégant.
Je t’embrasse. J’aimerais bien qu’on aille déjeuner quelque part, quelque jour.
Nadine