Du poisson dans une valise

De retour des îles grecques, la semaine dernière, ma valise s’est égarée à l’aéroport d’Athènes. Elle est arrivée à Roissy le lendemain, mais il a fallu encore vingt-quatre heures et quelques coups de fil pour qu’un transporteur la rapporte à la maison.

Comme il ne trouvait pas de place pour stationner dans la rue, le chauffeur m’appelle pour me demander si je peux descendre récupérer mon bien. Je me retrouve à ses côtés à l’arrière de sa camionnette. Au moment d’ouvrir sa porte, il me dit : « Ne vous fiez pas à l’odeur : je viens de livrer un client qui avait du poisson dans sa valise. » Ça empeste en effet comme rarement.

C’est une curieuse idée de transporter du poisson dans une valise en été, surtout quand elle traîne deux ou trois jours dans des hangars. Je crains que son (ou sa) propriétaire ne puisse pas remettre ses culottes de sitôt.

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