J’extrais du nouveau livre de Sylvain Tesson, S’abandonner à vivre, ce joli passage concernant Lao-Tseu.
« Lao-Tseu arrosait son potager avec ses disciples. Il était muni d’un petit arrosoir et passait de plante en plante, avec lenteur et minutie. Un des garçons dit au vieux lettré : – Maître, pourquoi ne creusons-nous pas un petit canal pour irriguer tous les plants d’un seul jet ? Lao-Tseu releva le bec de son arrosoir, regarda son élève en souriant : – Mon ami, jamais ! Qui sait où cela pourrait nous mener ? »
En voilà un qui sentait venir d’assez loin les méfaits de la rationalisation.
“Lao-Tseu l’a dit : il faut trouver la voie !… Moi, je l’ai trouvée !…C’est très simple : je vais vous couper la tête !… Alors, vous aussi, vous connaitrez la vérité !… (air connu par Hergé, mdr)