Graeme Allwright joue joue joue toujours

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Si l’on m’avait dit, lorsque j’avais dix-huit ans et que j’écoutais en boucle “Joue joue joue” et “Il faut que je m’en aille”, que je partagerais un jour la scène avec Graeme Allwright, j’aurais eu bien du mal à le croire. C’est pourtant ce qui va se produire mardi prochain, 18 mars, puisque nous serons en co-plateau lors du festival Le Quesnoy enChanteurs.

Joue joue joue, je l’inscris d’ailleurs à ma playlist impossible. Graeme Allwright y chante une femme jeune, insouciante, prédatrice, une sorte de mante religieuse poussée par sa nature à cueillir ses amants au fil des jours, et qui les jette « quand ils ont rempli leur besogne animale ». A réentendre la chanson aujourd’hui, je vois bien que cette femme à la liberté vénéneuse a marqué mes années de jeunesse. Pendant longtemps, c’étaient les filles comme ça qui m’attiraient : celles qu’au fond il était impossible, durablement, d’avoir.

(Attention, l’enregistrement craque, c’est une caricature de vinyl…)

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