Esprit désultoire

Si ce blog dure, c’est que l’exercice me convient. Le choix des sujets est totalement libre, la forme aussi. Je peux parler de tout ce que je veux de la manière qui me plaît.

Au fil du temps cependant, des habitudes se sont dessinées, qui se sont aujourd’hui quasiment muées en règles. J’en vois trois : 1. une publication par jour, sauf les dimanches ; 2. chaque article est composé d’un texte (c’est en général le primum movens) et d’une image (quelquefois d’une video) ; 3. la longueur du texte ne doit pas dépasser celle qu’on peut lire sur un seul écran (limitation du scroll).

Sur ce dernier point, il y a des exceptions : je n’en fais pas une contrainte à l’égal des deux autres. Mon esprit s’en charge bien tout seul. Si je ne suis pas long, c’est que j’ignore l’art de développer longuement une idée. Je m’arrête là où ma pensée s’arrête, ou, le plus souvent, là où elle bifurque. J’ai l’écriture (et la rêverie qui l’accompagne) désultoires. C’est-à-dire que je saute d’un sujet à un autre, comme ces cavaliers antiques, nommés désulteurs, qui passaient d’une monture à une autre, en plein galop. Le saut clot mon article, ou la chute.

circus-performer-riding-two-horses-at-once

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arbon
Jacques Langlois

Dire qu’il aura fallu mille et un contes pour réaliser qui est Arbon: c’est un sauteur-compositeur. Je m’en doutais un peu….