J’ai dit il y a six mois (voir la fanfare de Brassens) ce que j’avais à dire sur la mort de Brassens. Pourtant, en ce jour anniversaire, je m’en voudrais de ne pas saluer l’ami intime et collectif qu’il était, et qu’il est, pour nous tous devenu.
J’ai donc choisi de faire entendre une chanson de lui posthume et peu connue (interprétée par Jean Bertola). Orage, loup, bergère, moutons, elle renvoie à l’univers des fables. Et le refrain traduit précisément la pensée que m’inspire sa disparition : Dieu, s’il existe, il exagère.
Que Tonton Georges veuille bien accepter que j’ajoute un demi-couplet en forme de codicille :
Je voudrais que tous se souvinssent
Que bien trop tôt sous les fougères
Il étendit l’ami Brassens :
Dieu, s’il existe, il exagère
Que bien trop tôt sous les fougères
Il étendit l’ami Brassens :
Dieu, s’il existe, il exagère
Le texte est un bijou gâché par l’interprète, non ?