Elle a longtemps travaillé avec les Finlandais, et pour me décrire comment ils sont dans le boulot, elle emploie cette étrange image : « ce sont des arbres aux yeux bleus ».
Ce qu’elle cherche à exprimer, c’est qu’elle les trouve en réalité assez insensibles et peu subtils. En leur attribuant un corps de bois, elle veut leur enlever du coeur et de la chair.
Mais elle leur donne aussi une existence magique, intense, et une présence d’une puissance qu’elle aimerait leur dénier.